16 Avril 2020 Journal de l'immo du confinement

 16 Avril 2020 Journal de l'immo du confinement


Anticiper..... avec les éléments que nous avons.


Réponse à une question posée:

Est ce qu’après cette crise, envisagez vous (pour ceux qui en avait juste l’idée ou même ceux qui sont déjà investisseurs) de se lancer dans l’investissement afin de profiter d’une retombée après-crise ? Comment voyez vous les choses ?

Que pensez vous pour la suite du marché immobilier « après-crise » ? 

 

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Pour les pros de l'immobilier, en tout cas sur les visios auxquelles je participe, il est attendu d'abord une reprise de la résidence principale. Avec peut être une demande sur des extérieurs de ville pour les personnes ayant eu une mauvaise expérience du confinement et voulant de meilleures conditions de vie.

Pour les pros de l'invest. J'ai échangé avec des confrères. Pour l'instant les projets en cours sont maintenus. On attend pas avant Septembre un repositionnement des investisseurs particuliers. Je constate sur mon segment de clients à fort revenu un frémissement pour repositionner des liquidités sur l'immobilier d'investissement.

Il y a en ce moment 100 000 transactions en stand by. Le rythme des 1 000 000 de ventes de l'an dernier ne sera pas atteint. Mais si nous retombons à 700 000 ventes, cela restera un niveau relativement honorable. Mais est-ce réaliste?

On commence à noter une inquiétude (grosse pour certains) sur les LCD. Beaucoup ont voulu jouer sur des villes de petites envergures, des zones à prix bas... aïe. Ca va piquer. Si ils ont la capacité de pouvoir tenir 6 Mois sans loyers, ça passera. (1 des règles que nous appliquons...;!!). Sinon, attention.

Enfin, c'est la demande qui va conditionner le marché. Or les banques retournent au "on ne prête qu'aux riches". Donc la demande va être structurellement moins importante. Ajoutons les effets sur l'emploi de la période qui va amener à des pertes d'emplois, et de revenus. Donc la demande va baisser. De plus cela va chasser de l'accès au crédit des particuliers qui voulaient acheter leur résidence principale mais ne pourront avoir leur crédit. Ils resteront donc locataires.

Donc investir dans un appartement bien placé, dans une agglomération où les bassins d'emplois structurellement peuvent résister à la crise a du sens.

 



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