Ruée des investisseurs sur la PINEL
Loi PINEL: clap de fin... avant décembre 2017?
L'INFO
"Il faut profiter du Pinel avant qu'il ne soit trop tard. Voilà dans quel état d'esprit sont les investisseurs depuis le début de l'année. Le dispositif fiscal dédié à l'investissement locatif doit disparaître le 31 décembre 2017 et pourquoi pas avant si le prochain gouvernement décide d'imposer très vite son propre successeur."
L'ANALYSE
Le débat n'est pas de savoir si il faut ou pas faire une PINEL. Il y a ceux qui veulent, ceux qui ne veulent pas.
Toujours est-il, et c'est notre avis, qu'une PINEL bien réalisée, sur le bon produit est une stratégie toute à fait valable pour mettre le pied dans l'investissement locatif en défiscalisant.
Le débat n'a plus lieu, car aujourd'hui très concrètement la demande est supérieure à l'offre..... ou plutôt, la demande de BONS PRODUITS, est supérieure à l'offre.
Les taux d'intérêts sont encore bas. Il faut là aussi relativiser: les taux remontent, certes, mais sont encore très bas!
L'incertitude réside dans le futur de la PINEL post élections. C'est probablement un des éléments pris en considération par les investisseurs. Mieux vaut s'assurer un bon 21% du montant investi récupéré en tant que réduction d'impôt! Car la suite, si elle suit la tendance actuelle de "chasse au niches fiscales" laisse planer un grand doute sur le niveau de "cadeau" des futurs dispositifs de défiscalisation.
Autre tendance incitant à passer à l'action: les programmes immobiliers eux mêmes. De plus en plus de petits projets, bien ficelés, architecturés, ressemblant de plus en plus à des produits immobiliers répondant à une demande.
Et enfin dernier point: les prix. Dépendant de l'offre future. Et cette dernière est bien opaque: des permis de construire difficiles à instruire, des recours quasi systématiques sur les projets.... les bons produits sont donc rares. Preuve est la vitesse de commercialisation des résidences qui s'est très fortement accélérée. Les promoteurs ont donc naturellement une tendance actuelle à l'augmentation des prix. Qui continuera sauf effondrement de la demande.
LA SOURCE
