Seules les grandes villes sont attractives dans le neuf
Le recentrage était logique, trop de constructions neuves dans les années précédentes dans des zonesà trop faible attractivité.
L'info
Les ventes des promoteurs ont progressé de 18 % l'an dernier, à 102.500 logements neufs, selon les chiffres ministériels tombés ce mardi matin (et +8 % au quatrième trimestre par rapport à un an auparavant). Mais le ministère lui-même relativise la portée de cette reprise. Car, en réalité, elle n'est forte que dans les zones manquant le plus de logements. Ces zones de forte tension, à savoir « Paris, une grande partie de l'Ile-de-France, de la Côte d'Azur et de la zone frontalière suisse, se distinguent des autres zones par la conjonction d'une offre dynamique et des réservations en hausse en 2015 par rapport à 2014 », note le ministère.
L'Analyse
Il n'est jamais assez répété que le neuf ne peut pas être considéré que pour son aspect défiscalisant.
C'est un bon outil mais avec des spécificités. Une hyper sécurité locative amènera l'investisseur à priviligier les grandes métropoles intra-muros. Le prix y est plus élevé.
Il faut s'intéresser aux 1ères et 2èmes couronnes pour obtenir un positionnement prix permettant d'avoir une certaine rentabilité locative. Si elles ont un réel potentiel de développement économique (LabègeInnopole à Toulouse par exemple).
Mais toujours autour d'une grande ville.
La Source
