La reprise d’activité du marché locatif privé se confirme. Après une année 2015 qui avait enregistré une progression soutenue (+ 11.8 %), le nombre des relocations et des locations nouvelles augmente toujours rapidement : + 9.2 % sur le 1er quinquamestre de 2016, en glissement annuel1. Ainsi, le marché retrouve un taux de mobilité résidentielle2 comparable à celui qui se constatait dans la première moitié des années 2000, avant que ne se déclenche la grande dépression. 

L'Analyse

Une hausse qui concerne l'ensemble du territoire mais pas toutes les villes. Depuis 2011, on constate que le taux d'évolution des loyers dépasse de très peu celui de l'inflation.. 1,1% par an depuis 2007

Sur ce début 2016, Bordeaux, Marseille, Lyon et Paris connaissent une hausse (entre 1,1% et 0,1%).

Les grandes villes de la région Languedoc/Midi-Pyrénées, voient leurs loyers baisser de 0,1% à 0,2%. Les loyers de 2 pièces et des 5 pièces sont ceux augmentant le plus fortement.

"Faut-il voir sur ces villes les effets Scellier, Duflot, Pinel ayant plafonné les loyers sur le logement neuf. Sachant que nous sommes sur des villes où beaucoup de programmes neufs sont sortis, il semble logique que toutes ces nouvelles locations à loyer maîtrisé tire la moyenner vers le bas.

A contrario la location en meublé, centre ville sur des biens petits, de type hotellier avec de belles prestations connaît une forte inflation: pour exemple ce T2 de 36m2 loué près de 1.050€ par mois, Rue Pargaminières proche de la place du Capitole à Toulouse. "

Le Lien

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